Depuis 2016, le Pacte pour la Ruralité de la Région Grand Est vise à donner un nouveau souffle aux territoires ruraux :
•    En soutenant le développement de tous les territoires ruraux en lien avec l'armature urbaine régionale

•    Avec un appui particulier pour désenclaver les territoires les plus fragiles

Un dispositif pour (re)-devenir efficace en tenant compte des changements et à partir de la dynamique des revenus
En 2017, un diagnostic des 149 EPCI du Grand Est a permis de caractériser leur fonctionnement socio-économique, par l'analyse des moteurs de leur développement.
En 2018, la Région a donné une suite logique et concrète aux conclusions de cette étude en accompagnant la première promotion de 6 territoires pilotes.

En 2019, la Région poursuit le dispositif avec 6 nouveaux territoires dont celui du Saulnois.


Une première réunion d'intersession de ce dispositif est prévue le  jeudi 9 mai 2019 à 18H00 salle de la Délivrance à Dieuze

Programme de la soirée
•    18h - Introduction
•    18h15 - Messages clés du diagnostic sur les moteurs du développement
•    19h     - Echange sur les enjeux
•    20h15 - La suite de la démarche

•    20h30 - Fin de la soirée

Habitants, socio-professionnels, acteurs associatifs, entrepreneurs...votre présence contribuera à mettre en lumière les enjeux et identifier les premières pistes d'action pour dynamiser notre territoire.

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Le magazine d'actualité culturelle l'estrade vient de paraître. Ce numéro 92 est gratuit et disponible en ligne en cliquant sur la vignette ci-dessous ou au format papier dans les Offices de tourisme, les cinémas, les commerces du Saulnois. 

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A Dieuze et Delme, on rendait hommage ce dimanche 28 avril aux millions de déportés morts dans les camps nazis il y a 80 ans. Alors que partout en Europe montent les nationalismes, alors que les extrêmes droites séduisent un électorat de plus en plus nombreux au prix de mensonges plus grossiers les uns que les autres en surfant sur les crises économique et la médiocrité de nombreux dirigeants politques, les cérémonies du jour prennent une résonnance toute particulière.

Quant on se rappelle qu'en France, les juifs, les homosexuels ou les tziganes furent envoyés à la mort avec la collaboration de l'Etat français dirigé à l'époque par cette même extrême droite, on a froid dans le dos et on écoute le message lu ce matin par Fernand Lormant, maire de Dieuze avec beaucoup d'inquiétude. 

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Il ne fallait pas manquer l'assemblée générale d'AVOINE ce vendredi 26 avril dans les locaux de la MJC de Dieuze. Les dirigeants de l'association de Vigilance à Objet Intercommunal pour la Nature et l'Environnement ont en effet fait quelques annonces qui sont plus qu'inquiétantes pour la population du Saulnois. 

Dieuze, ville polluée !

C'est à Dieuze que la situation est la plus critique ! Alors que la commune vient d'obtenir, comme on l'a lu dans la presse régionale sa seconde libellule, témoin d'une gestion sans pesticide des espaces verts de la cité, trois sites dans la ville donnent des sueurs froides aux adhérents d'AVOINE et peut-être, qui sait, aux habitants de la ville qui ne sont pas suffisamment informés des dangers qu'ils courent selon Bernard Hopp vice président de l'association.

Le site Rétia, ancienne usine de produits chimiques, propriété de la société Total, abrite deux buttes au coeur desquelles sont entreposées 3,7 millions de m3 de déchets hautement toxiques. En projet, des panneaux photovoltaîques, du green washing (faire oublier la pollution en installant des unités de production d'énergie "verte") pour AVOINE qui estime que ces deux buttes ne sont pas assez protégées et les eaux de pluie lorsquelles ruissellent lèchent ces endroits avant d'aller poursuivre leur chemin vers le ruisseau du Spin  qu'on a retrouvé pollué à deux reprises récemment. 

Autre inquiétude pour AVOINE, l'usine de recyclage de pneus HET qui pose problème depuis son ouverture et qui cause toujours des nuisances aux riverains excédés; Bruits et surtout rejets de particules toxiques autour du site, dans les potagers, sur les voitures mais plus grave pour AVOINE sur les terrains de football mitoyens où s'entraînent et jouent les enfants du Saulnois. Après les plaintes déposées par les riverains la Préfecture avait mis en demeure HET pour que l'usine prennent les mesures nécessaires mais les nuisances perdurent 4 ans après le début de l'exploitation. avoineag19

Enfin sur Dieuze, sur la zone d'activité route de Vergaville, AVOINE s'inquiète pour l'usine EuroDieuze qui recycle les piles et qui a déjà subi plusieurs incendies et vient d'être classée SEVESO III dans l'indifférence générale. Le recyclage des batteries des voitures électriques va s'intensifier dans les années à venir.  Une extension du site de l'usine Biosolve (produits chimiques) est également prévue. 

Participant à la réunion annuelle de la Commission de surveillance des sites classés pour la protection de l'environnement, AVOINE a posé de nombreuses questions mais n'a jamais obtenu de réponses claires et précises. 

Avoine aurait également aimé pouvoir poser des questions au maire de Dieuze lors de son AG mais il n'était pas là, ni lui ni aucun autre membre de son équipe municipale. Seul  élu présent, Daniel Hocquel, conseiller d'opposition.

Décharges sauvages à Vic, Guéblange et Marsal

Mais il n'y a pas qu'à Dieuze qu'AVOINE s'inquiète et intervient. A Vic sur Seille, Guéblange et Marsal, AVOINE a rencontré les maires pour leur demander de stopper les pollutions dues aux décharges sauvages sur leur territoire. Si à Guéblange le problème a été très vite résolu, ce n'est pas le cas à Vic sur Seille où le maire n'a pas fait encore fait ce qu'il avait promis. Quant à Marsal, c'est un propriétaire privé qui pollue et il ne semble pas disposé à nettoyer son terrain. 

100 camions toxiques sur les routes du Saulnois

Après KLV qui traite les déchets toxiques sur le ban communal de Bourgaltroff, une autre société Biogénie va s'installer pour traiter les terres polluées. Ce qui inquiète AVOINE ici, c'est le nombre de camions parfois non bâchés qui viennent porter des matières toxiques (métaux lourds, hydrocarbures dont HAP, arsenic....)  et qui se baladent sur les routes du Saulnois, traversant villes et villages.

Enfin, AVOINE a porté plainte dans l'affaire Lorina. La célèbre limonaderie de Munster est en effet mise en cause dans  une affaire de pollution de la rivière la Rose. Des études ont été effectuées et les résultats seront connues à la mi-mai. 

De nouveaux membres au conseil d'administration.

En fin de réunion, deux nouveaux membres ont été élus au bureau d'AVOINE, Gilles Adler de Château-Salins et Didier Gaillot de Bezange la Petite tandis que Julien Vautrin quitte la présidence tout en restant membre actif . 

Enfin tout le monde aura pensé très fort à la fondatrice d'Avoine, Sylvie Rose, partie en Normandie et qui reste l'inspiratrice des combats que l'association doit mener dans le Saulnois pour défendre l'environnement. 

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On ne sait pas si cet appel à projet du PNRL sera entendu par les élus locaux ou les exploitants agricoles du Saulnois mais à un an des élections municipales et alors que montent inexorablement les inquiétudes des citoyens pour la biodiversité malmenée partout sur le territoire, un programme de plantation de haies est proposé. 

Les haies apportent de nombreux bénéfices : effet brise-vent pour les cultures, abri pour le bétail, lutte contre l’érosion des sols, accueil d’auxiliaires de culture contre les ravageurs, accueil de pollinisateurs, épuration des eaux, ponctuation du paysage, délimitation des parcelles.

Afin de les remettre au milieu du paysage, le Parc Naturel Régional de Lorraine propose un accompagnement technique et financier pour des plantations de haies sur des parcelles communales ou agricoles.

Financée par l’appel à projets national TEPCV (Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte), cette opération concerne, en Moselle, le Pays des Etangs, la Vallée de la Seille, les Côtes de Bride et de Kœking. Les végétaux plantés sont des essences locales (cornouiller, noisetier, sureau noir, troène, érable...), dont la commande et la livraison sont assurées par le Parc.

Les chantiers de plantation auront lieu à l’automne 2019.