calcateravauban

Si vous souhaitez désormais avoir des informations sur le projet de restructuration du Musée du Sel de Marsal c'est au Conseil Municipal de...Dieuze qu'il faut aller ! En effet, les élus dieuzois  ont eu le compte rendu jeudi des dernieres avancées du projet.  

La politique en matière culturelle de notre collectivité territoriale était calamiteuse, sa politique en matière de communication l'est tout autant.

Vendredi 8 décembre, le Président du Conseil Départemental Patrick Weiten a reçu le Maire de Marsal Bernard Calcatéra, son adjoint Pierre Gérard et la Présidente de la Commission Tourisme et Culture de la Communauté de communes du Saulnois Annette Jost dans ses locaux messins pour les informer de l'avancée de ses réflexions à propos du musée de Marsal. 

Sous la forme d'un diaporama, le staff de Patrick Weiten a présenté comment il envisageait l'avenir du musée de France. L'accueil du public se fera sous la Porte de France qui sera fermée par de grandes baies vitrées. Un ascenceur situé dans une tour de verre face à la caserne "Demange" et prolongée par une passerelle permettra aux personnes à mobilité réduite  d'accéder à l'étage.

Les collections seront réorganisées peut-être par Jean Paul Petit, Conservateur du Parc archéologique de Bliesbrück (?) peut-être par Laurent Olivier, conservateur du Musée des Antiquités Nationales que Xavier Bauman, directeur des affaires culturelles a rencontré récemment à Saint-Germain en Laye (?) ou peut-être par quelqu'un d'autre ? 

Quant aux deux casernes "Vauban", elles  ne menacent plus de s'effondrer, semble-t-il  ! Une barrière en bois remplacera les grilles posées à la hâte l'an passé.  Le président Weiten a même proposé que le maire de Marsal reprenne l'une ou l'autre des casernes, voire les deux  pour en faire des logements !! Pourtant Patrick Weiten ne veut toujours pas livrer le rapport réalisé sur l'état de ces deux bâtiments. Il ne donnera pas non plus le projet de restructuration du Musée du sel au Maire de Marsal pour que ce dernier le présente à ses conseillers municipaux. Il informera en temps utile...la Communauté de communes !!? 

Le budget pour toutes ces opérations ? Inconnu !! Aucun chiffrage n'a été réalisé. 

Le calendrier pour la réouverture est toujours aussi flou. Le délai de 2018 annoncé semble difficile à tenir même si tout le monde le souhaite !! On va croiser les doigts !!!

A lire aussi, le compte rendu du conseil municipal de Dieuze en cliquant ici

Solutions Biopile

On a évoqué récemment le projet d'installation dans le Saulnois d'un centre de traitement de sols pollués porté par l'entreprise Biogénie.

L'enquête publique actuellement en cours a déjà reçu l'avis de nombreux habitants qui protestent contre ce projet qu'ils jugent néfaste pour leur environnement proche. 

Le document visible à la mairie de Bourgaltroff jusqu'au 15 décembre recevra également les commentaires des associations AVOINE (Association Vigilante à Objectif Intercommunal pour la Nature et l'Environnement du Saulnois) et AIR Vigilance dont nous vous révélons ici le contenu : 

 

AVOINE :

"S'appuyant sur le réseau associatif lorrain fédéré par Mirabel LNE, nous relayons le travail approfondi effectué par l'association AIR Vigilance et nous partageons les points d'inquiétudes et les demandes correspondantes.

1/ Problématique EAU : `

Nous demandons une vigilance accrue sur une zone qui a déjà connu des fuites et l'enfouissement de déchets illicites sur le site KLV et dernièrement la pollution au Chrome suite aux travaux du TGV.

Il serait impensable qu'un nouveau problème arrive.

Rappelons que des captages d'eau pour les communes avoisinantes sont proches de ce cite.

2/ Évaluation des dangers

Il est indéniable qu'un risque fort est potentiel et que les éléments du dossier ne donnent pas les réponses satisfaisantes."

Air Vigilance : 

Les associations de Protection de la Nature et de l’Environnement souhaitent que toute nouvelle autorisation d’implantation et d’exploitation d’infrastructure structurante de traitement des déchets soit différée, tant que le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) -qui est en cours de rédaction- ne sera pas approuvé.

En l’espèce, la question se pose cependant de savoir s’il convient de différer l’autorisation d’exploiter une telle installation en attendant l’approbation formelle (juillet 2019) de ce plan. Les éléments déjà disponibles montrent que la région Grand Est souffre probablement d’une sous capacité en matière de dépollution de terres contaminées. Or, le Grand Est est une région où l’on compte de nombreux sites pollués par des activités économiques existantes ou arrêtées. Par ailleurs le projet BIOGENIE se positionne sur un territoire situé au centre des départements les plus industrialisés de la région. Si, à priori, ce projet ne rencontre pas d’opposition de principe de notre part, il convient de rappeler ici que la « dépollution d’un milieu souillé » en vue de permettre sa « valorisation » ne peut se limiter à extraire les polluants qu’il contient. Il est en effet indispensable de s’assurer que les polluants ainsi extraits ne se retrouveront pas dans les milieux naturels.

Dans ce cadre, le projet BIOGENIE nécessite d’être précisé sur un certains points.Il en va ainsi des conditions d’implantation sur un site où est déjà pratiqué du stockage de déchets. Cette situation oblige à être extrêmement rigoureux quant à l’évaluation de l’état initial des sols et de l’environnement. Il convient également de fournir des explications crédibles sur les relations entre les deux entreprises de déchets qui vont œuvrer sur le même site, entre autres vis-à-vis du risque de voir se développer certaines porosités entre ces deux établissements.

Enfin, les procédés de dépollution prévus par BIOGENIE méritent d’être mieux décrits et évalués. En effet, sans une bonne connaissance des techniques utilisées et des rendements épuratoires attendus, il est impossible d’avoir la certitude que les polluants extraits seront dirigés vers une filière adéquate. Cette activité se résumerait alors à un simple transfert des polluants collectés vers l’atmosphère ou l’eau. Ce qui serait inacceptable !   

A partir de là, l’examen du dossier présenté par BIOGENIE nous amène à formuler plusieurs remarques et plusieurs demandes :

1- Concernant les références : La société BIOGENIE exploite déjà trois autres installations ailleurs en France. Il serait très intéressant, avant de prendre une décision, de savoir comment cela se passe sur ces autres sites.Nous recommandons donc de joindre au présent dossier des informations précises sur le fonctionnement de ces 3 autres installations :Les comptes rendus des Commissions Locales d’Information et de Surveillance (ou de suivi de site) et des CHSCT,L’avis des maires des communes riveraines, les éventuelles plaintes déposées,Les arrêtés préfectoraux successifs concernant ces trois exploitations et la liste (établie par les DREAL)- des incidents constatés sur ces sites

2- Concernant le voisinage : Les parcelles sur lesquelles cette plateforme va être installée appartiennent à la société KLV. Il faut connaître quels sont les liens entre cette entreprise et la société KLV, qui elle pratique le stockage de déchets inertes.Il conviendrait que l’on sache finalement le devenir exact des « déchets non inertes –voir dangereux- stockés illicitement par KLV », et si les déchets en question feront l’objet (ou non) d’une reprise et d’un traitement dans la future installation voisine qui sera exploitée par BIOGENIE.Nous demandons que l’on précise clairement laquelle de ces deux entreprises, l’une en tant que « propriétaire » des parcelles concernées, l’autre en tant qu’ « exploitant locataire », sera responsable de la dépollution du site après arrêt de l’exploitation, et laquelle devra provisionner le fond de garantie destiné à sécuriser ce site.Il convient d’intégrer dans l’arrêté préfectoral d’autorisation des garanties financières sérieuses pour sécuriser ce site, le surveiller et le dépolluer après arrêt de l’exploitation.Enfin il convient que des garanties sérieuses soient données vis- à-vis du risque de voir des terres polluées -non acceptées en dépollution par Biogénie- se retrouver dans le site d’enfouissement de déchets inertes voisin.           

3- Concernant les sols sous jacents :Sachant que les parcelles concernées par cette activité appartiennent à la société voisine KLV, et qu’elles ont pu être utilisées par cette société, il convient - dans l’intérêt de tous - de s’assurer que les sols de ces parcelles ne sont actuellement pas pollués.Le pétitionnaire se réfère à quelques analyses réalisées sur des échantillons d’eau prélevés dans un piézomètre situé en bordure des parcelles exploitées par KLV entre son emprise et celle qui sera exploitée par BIOGENIE pour justifier de l’absence de pollution de ces terrains. De tels éléments ne permettent pas de caractériser l’état réel des sols des parcelles qui recevront l’activité de la plateforme Biogénie.    Nous demandons qu’avant toute autorisation d’exploitation de la plateforme BIOGENIE soit réalisé un « véritable état zéro » de la pollution des sols. Cet état des lieux devra comporter à minima une série d’analyses réalisées sur des échantillons de sols prélevés à différentes profondeurs et à différents endroits du site concerné.Ces analyses devront rechercher les différents polluants susceptibles de résulter d’activités déployées par KLV, mais également rechercher tous les polluants susceptibles de trouver leur origine dans les activités futures de BIOGENIE. 

4- Concernant la surveillance, il convient de créer les instances de concertation avec la population et les Associations de protection de la nature. Une telle activité nécessite la réalisation de procédures rigoureuses et de moyens crédibles pour surveiller, prévenir et gérer les situations exceptionnelles et dangereuses. Nous demandons la création d’une commission de suivi de site pour les deux entreprises de déchets implantées sur le ban de la commune de BOURGALTROFF. Nous demandons que l’on précise les procédures employées aux différentes étapes des différents procédés utilisés. Nous demandons également que BIOGENIE indique les moyens de contrôle et d’analyse qui seront disponibles et mis en œuvre sur cette plateforme.   

 5- Concernant les caractéristiques des matières manipulées sur le site : Il est indispensable d’exiger une transparence totale sur les sols pollués qui seront acceptés sur la plateforme. Il est également nécessaire de connaître précisément les quantités de matières utilisées et exportées par la plateforme, leur composition et leur destination, en particulier en ce qui concerne tous les polluants contenus. Nous demandons qu’un registre de suivi complet soit mis en place permettant de tracer tous les sols acceptés sur la plateforme (identification du lot, du transporteur, date-heure de prise en charge, origine, nature des sols, motif, type de pollution, analyses d’identification des polluants, destination au sein de la plateforme, lot de traitement...). Ce registre sera consultable par les membres de la CSS. Nous demandons un bilan entrée-sortie soit établi annuellement pour quantifier les sols admis et ceux exportés (date d’export, le transporteur, le destinataire, la localisation et le type d’usage de ces sols...).

Nous demandons la réalisation d’un bilan théorique spécifique des principaux polluants entrants et sortants en précisant, pour les entrants, les flux mensuels entrants calculés, et pour les sortants tous les déchets émis par voie hydriques, aérienne ou infiltration dans les sols ainsi que les composts, gâteaux de filtration et charbons actifs usagés qui seront exportés du site.

6- Concernant la radioactivité : Les sols envoyés dans cette plateforme sont susceptibles de contenir (accidentellement) des matières radioactives.

7- Concernant l’efficacité des procédésIl est nécessaire de bien connaître les différents procédés employés sur la plateforme et les rendements de ces différents traitements afin d’évaluer le devenir des polluants contenus dans les sols pris en compte. Nous demandons que l’aire de réception soit équipée d’un portique de détection de la radioactivité et que soit rédigée une procédure adaptée à appliquer en cas de découverte d’un chargement présentant ce type d’anomalie.

Nous demandons que soit mieux décrits les traitements utilisés par BIOGENIE : Pour le traitement thermique : les températures atteintes, les durées de traitement, les polluants susceptibles d’être extraits, dans quelle proportion, enfin le devenir de ces polluants après extraction. Pour le traitement biologique : quels sont les polluants concernés, quels sont les ferments qui seront utilisés, quelle est leur provenance, comment les récupère-t-on, qu’en fait on à l’issue du traitement. 

8- Concernant le trafic routier : Compte tenu des activités déployées simultanément par la société voisine KLV et partant du principe que chez BIOGENIE les véhicules chargés de terres polluées ne seront pas rechargés en terre dépolluées, le volume d’activité sur la plateforme BIOGENIE (60.000t/an réceptionnées) peut atteindre pour l’ensemble du site un volume moyen de 50 mouvements de véhicules/jour. Un tel volume pose plusieurs problèmes touchant à la circulation et à la propreté des véhicules.

9- En ce qui concerne la gestion de l’eau : BIOGENIE annonce que l’alimentation en eau de la plateforme sera assurée au moyen d’un forage, par récupération des eaux météorique ainsi que par recyclage des eaux servant à laver les sols pollués. Il n’est pas précisé si ce forage reste à créer ou s’il est préexistant. Dans ce cas quelle est sa carte de visite ? L’exploitant ajoute qu’il n’y aura pas d’exutoire dans le milieu naturel,... mais il prévoit toutefois une zone d’infiltration. A priori cela reste surprenant et assez peu crédible. Cela amène à se poser de nombreuses questions : Qu’est-ce qui va exactement être émis dans le milieu naturel, par quels exutoires, vers quels milieux naturels ?Le justificatif d’une telle plateforme reste d’extraire des polluants contenus dans un support (sol) par traitement sur les aires de lavage des terres ou les « biopiles ». Il est indispensable de bien connaître le devenir des polluants récupérés dans les sols. On ne peut pas se contenter d’affirmer qu’il n’y aura pas de rejets dans le milieu naturel au motif que l’installation serait conçue pour fonctionner en « circuit fermé ». Un tel argumentaire ne tient pas compte des pertes, des fuites et des phénomènes d’enrichissement qui sont inhérents à tout circuit fermé, ni les incidents ou les sinistres qui ne sont pas à exclure.   

Nous demandons que les accès routiers sur les deux voies de circulations proches soient sécurisés. Nous demandons par ailleurs que les procédures de nettoyage des véhicules ayant transportés les terres souillées soient décrites : Où, quand, comment, par qui,...   Pour illustrer ce propos l’exploitant indique un débit de fuite d’environ 2 litres par seconde au niveau du séparateur d’hydrocarbure. Une telle fuite représente à elle seule un volume de 180 mètres cube par jour d’eau polluée. C’est loin d’être négligeable ! Surtout si de tels effluents sont déversés sans précaution dans un petit exutoire temporaire comme un fossé de champs. Nous demandons que soit présenté un bilan hydraulique complet de l’entreprise et une description de la qualité prévisible de toutes les eaux circulant au sein de la plateforme. Cette information viendra compléter le bilan massique des polluants admis sur le site tel que demandé aux points 5 & 7 précédents. Nous demandons que l’on précise les caractéristiques du forage d’eau utilisé, la nappe sollicitée ainsi que les autorisations d’exploitation, la qualité de l’eau pompée, son éventuel traitement, mais aussi – puisque cette eau sera aussi utilisée pour l’alimentation humaine des personnes travaillant sur le site- le plan de surveillance qualitatif des eaux distribuées.Nous suggérons que toutes les aires de réception, de stockages temporaires ainsi que toutes les aires de travail soient couvertes et équipées d’une collecte séparée de ces eaux de toiture qui en principe ne devraient pas être souillées.Enfin nous demandons que les plans précis des différents réseaux d’alimentation en eau et de collecte des eaux (usées, process ou pluviales) soient fournis.

10- Concernant les envols de poussières : Les activités de réception, expédition et autres manipulation de sols sur la plateforme peuvent générer des pollutions atmosphériques.

11- Concernant les émissions atmosphériques : Les questions soulevées au point n° 9 à propos des effluents, se posent avec encore plus d’acuité à propos des émissions atmosphériques. La lecture du dossier révèle que le traitement par bio filtres générera 6.000 kg par an de COV dont :1.500 Kg de xylophène, 1600 kg de Tétrachloréthylène, 1.900 kg d’Hydrocarbures. Et que le traitement par voie thermique générera de son côté : 13.000 Kg/an de NOx, 8.000 Kg/an de S02, 2.500 Kg /an de Poussière PM 2,5No

Nous demandons que soit précisées les mesures qui seront mises en œuvre pour éviter les envols de poussières lors des différentes manipulations de sols, en particulier en période de sécheresse.us demandons que soit très précisément décrites les techniques épuratoires qui seront employées sur chacune de ces trois filières pour éviter l’émission dans l’atmosphère de tous ces polluants, ainsi que les rendements épuratoires attendus pour chaque filière et pour chaque type de polluant. Nous demandons également la mise en place d’un dispositif de « suivi continu » de ces émissions atmosphériques. Nous demandons que les destinations finales des différents polluants atmosphériques captés soient connues et fassent l’objet d’un suivi et d’un enregistrement permanent.

12- Concernant l’évaluation des dangers : Les principaux dangers annoncés sont le stockage de propane (explosion et incendie) et le stockage de nitrate d’ammonium (émission de gaz de combustion toxique, voir explosion). Or, le seul scénario réellement évalué concerne le stockage de propane. Très peu de choses figurent en effet sur le risque que représente le stockage de nitrate d’ammonium. Pourquoi une telle impasse alors que, vu la proximité de ces deux stockages, la question de possibles effets dominos se pose inévitablement. L’étude de danger montre pourtant que les zones d’impacts consécutifs à une explosion du propane impacterait le stockage de Nitrate d’ Ammonium. Par ailleurs, les zones de surpression dangereuse sortent largement du site et sont susceptibles d’impacter l’entreprise KLV voisine ainsi que les deux axes routiers proches. Les zones d’impact pour l’incendie couvrent elles quasiment la totalité du site de la plateforme BIOGENIE. Les conséquences d’un tel scénario sur le stockage de nitrate d’ammonium ne sont pas suffisamment décrites. Elles seraient peut être suffisantes pour générer un début de combustion des engrais stockés et provoquer ainsi le dégagement de vapeurs hautement toxiques (NOx, NO2, NH4).Ces risques sont inacceptables ! Le pétitionnaire ne peut pas se contenter de dire que ça n’arrivera pas ! La méthodologie d’évaluation exige en effet que l’on prenne en compte -pour chaque type de risque- le scénario d’accident le plus pénalisant susceptible de se produire afin de l’étudier pour définir les mesures de réduction de risque qui sont à mettre en place. Il est donc nécessaire d’étudier sérieusement tous les scénarios envisageables.      

Au niveau des mesures de prévention à mettre en œuvre, s’il semble -à priori- difficile d’éloigner hors propriété le stockage de ces substances, la solution passe peut-être par la diminution des volumes stockés en réduisant les quantités de chacun de ces stockages. Ainsi par exemple, dédoubler les stockages de propane en les auto-protégeant pourrait faire baisser très fortement le niveau de risque encouru en cas d’incendie ou d’explosion du propane.

Enfin, la pollution de la nappe utilisée pour l’Alimentation en Eau potable représente pour la population un autre risque important. Ce risque mérite d’être plus sérieusement étudié, même si l’exploitant considère qu’un tel scénario est peu probable, il reste que cela peut arriver...Il convient donc d’étudier une telle éventualité et ce quel qu’en soit le phénomène générateur pour évaluer le risque encouru et ses conséquences. En effet, pour les collectivités cela reste un risque majeur. Que se passerait-il si l’on découvrait que la nappe d’eau potable est inutilisable ?

Nous demandons que l’étude de danger soit approfondie pour évaluer mieux les risques d’effets d’une explosion ou d’un incendie à partir du stockage de propane vis-à-vis du stockage de nitrate d’ammonium et vis-à-vis des risques de surchauffe de ce stockage en termes d’émissions de vapeurs toxiques. Nous demandons également que soit étudiée l’importance de la diminution de risque dans le cas où le stockage de propane serait dédoublé et auto protégé.

Enfin, nous demandons qu’un renforcement de la surveillance qualitative de l’aquifère souterrain exploité pour l’alimentation en eau potable des communes voisines soit imposé à l’exploitant. 

 

Un petit clin d'oeil sur Grain de sel au dessinateur local Joël Heirman (ancien vicois, aujourd'hui phalsbourgeois) qui fait la Une du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace avec son dessin évoquant les décès récents des deux grandes personnalités françaises, Jean d'Ormesson et Johnny Hallyday : 

heirmandna

 

gamondmvt

L'idée d'un  mouvement politique par Gérard Gamond a été lancée sur Grain de sel, il y a quelques semaines. De nombreux lecteurs réagissent et réagissent encore à cette proposition émanant de ce citoyen vicois bien connu dans le Saulnois. Gérard Gamond nous envoie cette réponse : 

"Dernières Réponses aux inconnus de grain de sel. LES PSEUDOS. Delpech, déçu, Vicois, Vicoises, Dieden et puis, et puis………, je vous remercie de vous intéresser autant à GG, ça me fait chaud au cœur, je n’en espérais pas tant, être à la une dans Grain de sel, c’est trop pour Gérard.

Il y a pourtant autre chose de plus sérieux et plus urgent en ce moment comme rubriques et informations à commenter. Est-ce que mon humble projet de rassembler gênerait ? C’est possible.

Pourtant pour l’instant, je n’ai rien fait d’extraordinaire ; par contre, je veux bien, chers pseudos, que vous m’accompagnez et que l’on fasse la route ensemble, je pourrai vous inscrire comme  prochains amis. Car, vous me comprenez, mon imagination est grande et peut s’égarer, ces noms inconnus  sur Grain de Sel,  m’interpellent.

Prenez donc ma place, mille questions me viennent à l’esprit, dont une en particulier : votre véritable identité ? Celle-ci est un mystère ! Dame avec ou sans coiffure, dame de fer, l’homme au chapeau, l’aigri, celle ou celui qui n’a jamais rien fait dans sa vie mais qui veut refaire le monde, enfin, de nombreuses personnes qui ne ressemblent à rien, puissent qu’elles sont inconnues, sans visage et sans noms, ces personnes se comportent en véritable pusillanime.

Mais, enfin, un peu de bon sens, vous détruisez et critiquez systématiquement ce qui n’est pas encore construit. Un peu de patience, pas de précipitation, laissez le temps au temps. Vous vous trompez de cible. Prenez pour cible les différents gouvernements, les élus, qui vous ont mis dans le pétrin, qui se foutent de vous, qui se sont enrichis sur votre dos, qui coulent maintenant de paisibles retraites avec votre argent, chez vous. Eux sont des donneurs de leçons, ils nous ont montrés ce qu’il ne faut pas faire. Monsieur GAMOND Gérard, se doute qu’il y a des personnes, c’est dans leur  ADN, qui veulent montrer ce côté existentiel, en détruisant systématiquement. Alors que dans ce monde compliqué, la solidarité et l’entraide doivent être mises en exergue.

Pour  montrer que vous existez, sortez donc de l’ombre, sortez de derrière vos écrans, la lumière vous montrera le bon chemin, elle ne se trompe jamais. C’est avec beaucoup d’empathie que je m’exprime et je veux bien vous apporter mon aide, chers pseudos. 

Localité de Vic-sur-Seille. C’est l’ancienne municipalité qui a perdu, vous le savez, c’est la population qui choisit, elle a le pouvoir décisionnel, elle est imprévisible et il faut la respecter et ne pas faire n’importe quoi, afin d’assouvir des projets et caprices personnels.

Donc chers inconnus, ce n’est pas Gérard la cause de votre détresse, il y a des alliances de circonstances qui n’ont pas fonctionné lors des élections municipales de 2014, une erreur stratégique a été commise. La gauche n’est pas la droite, enfin ce qu’il en reste. Simplement, et inutile de polémiquer et de tenir des discussions superflues.  

Avancez donc et reconstruisez, à la lumière  et non pas derrière un écran, dans l’ombre. Venez donc me voir, chers amis, enlevez votre masque, puisque vous avez l’air de bien me connaître. Etre sur le bon chemin, c’est ne pas regarder à l’arrière. Simplement, maintenant, je peux vous dire avec certitude, que le prochain Maire aura une tâche très ardue, la fonction étant  déjà difficile, et qu’il devra avant tout être rassembleur. 

Avenir : Notre territoire à beaucoup d’atouts à faire valoir, avec des sites remarquables existants, qui méritent d'être mis en valeur de manière réfléchie.  D’ailleurs a-t-on  déjà parlé, au sein de notre Saulnois ou de notre localité, d’un plan de marche avec projection horizon 2030/2040 ? Non, nous aimerions bien, chers lecteurs, savoir à quelle sauce nous serons mangés !

C’est la mission de nos élus à prévoir l’avenir, à anticiper les échéances, et non pas les subir. Donc il faut construire, proposer une autre alternative, la création possible de ce mouvement, en est une. Ensuite sera élaboré avec votre aide bien évidemment le programme ! Cet axe très important « ensemble anticipons et construisons notre avenir » sera une priorité, que nous aborderons lors de tables rondes.

Mais ne comptez pas sur moi, pour entretenir des polémiques ou discussions qui ne mènent nulle part, sinon à entretenir des débats qui peuvent entretenir une escalade verbale agressive. Je ne suis pas de ceux là, vous me connaissez.

 Pour finir, chers inconnus et lecteurs de GRAIN DE SEL, je vous souhaite une excellente fin d’année et beaucoup de bonheur et de réussite au sein de votre famille, vos amis et la construction de vos projets.  « Au-delà du possible ». Cette devise reste depuis bien longtemps, solidement ancrée en moi, véritable fil conducteur concernant la traçabilité et la réalisation du projet en question, j’imagine, avec votre aide, qu’un ensemble de possibles préexiste et que l’un se réalise et devient réel. « Notre mouvement ». 

Au plaisir de vous lire."

 

gamondmvt

Il y a quelques semaines, Gérard Gamond avait choisi Grain de sel pour informer les internautes de son intention de créer un mouvement politique qui verrait le jour dans le Saulnois. 

Cette proposition a suscité  de nombreuses réactions sur Grain de sel mais pas seulement. En effet, l'ancien conseiller municipal vicois a été contacté par plusieurs dizaines de personnes qui se sont montrées intéressées par sa démarche. 

Avant d'organiser une réunion prochainement, Gérard Gamond répond à tous sur Grain de sel : 

"Véritable cour de récréation et de théâtre, l’assemblée Nationale est constituée de  députés toujours aussi turbulents, jouant en permanence avec leurs portables et se chamaillant.

C’est vrai, pas de surprise, les questions réponses sont préparées à l’avance, en plus les députés LREM de la majorité parlementaire sont aux ordres, les autres députés de l’opposition ne font que de la figuration ; donc on s’ennuie beaucoup sur les bancs du Palais Bourbon.

Quant à notre député de la quatrième circonscription, il se distingue des autres. Il faut montrer que l’on existe, c’est une façon comme une autre, et cette manière singulière de s’exprimer, c’est la représentation exacte de ce que peut être parfois certains politiciens. Quand même, un peu de tenue!  

Nous reprenons sa feuille de route lors des élections législatives, «   vous pouvez compter sur mon dévouement et ma combativité de tous les instants pour faire gagner la France et notre territoire !".

C’est certain, nous en sommes pleinement convaincus, on peut toujours attendre. Cela est une logorrhée.

Pour tous les partis, l’heure est venue de reconstruire, fini les alliances de circonstances ainsi que  le front républicain, les couteaux sont sortis. C’est du chacun pour soi.

Le jeune député « qui se dit gaulliste », devrait se reprendre rapidement et se comporter en grand garçon. Mais cela c’est une autre chose, bien préoccupé pour l’instant à se faire une possible place auprès de Laurent Wauquiez, décidemment, l’histoire se répète.

Il y a des gens qui vous envahissent avec leurs logorrhées, en particulier les élus. Ce ne sont  plus des logorrhées, ce sont tout simplement des promesses qui ne seront jamais tenues, et malgré tout, certains font encore confiance en ces gens, qui ne pensent qu’à eux.

Ils n’ont donc pas encore compris. Pendant plusieurs décennies, ces élus nationaux et locaux ont profité du système, aux ordres d’un parti et d’une véritable nomenklatura Parisienne et Départementale. Le bilan est désastreux.

Monsieur GAMOND Gérard n’est ni de droite ni de gauche encore moins du Front National. La création de ce mouvement ou ce rassemblement, au sein de notre territoire, est une bouffée d’oxygène.

Véritable alternative au sein de notre chère région, il doit effectivement compter sur le dynamisme de toutes les forces vives et rassembler au maximum, les déçus, les abandonnés ainsi que toutes les couches de la société qui pourront ainsi profiter de cette possible création. Ce n’est pas chose facile, ça se saurait !

Le but de ce rassemblement, bien entendu, est de peser sur les élections Municipales, départementales, législatives et Sénatoriales. En effet, plus nous serons nombreux, plus nous aurons notre mot à dire, et nous serons, chers amis, un mouvement incontournable pour la désignation de nos porte–paroles ; c’est de cela ce dont  il s’agit.

Ce ne sera plus « PARIS » ni les partis politiques qui décideront pour nous, ni les instances départementales, mais nous, populations du SAULNOIS et d’ailleurs, qui prendront  en main notre destinée. Notre destin également, est de choisir des personnes dignes, courageuses, intègres, pour nous représenter, qui n’ont pas de casseroles au ……

Ce qui se passe au niveau National, se déroule également au sein du Saulnois. Regardez donc autour de vous, comment certains élus se comportent. La confiance ne se donne pas, il ne faut pas la brader, elle se mérite.
On n’est jamais si bien servi que par soi-même, agissons donc ensemble et non pas en ordre dispersé. Il y a donc véritablement un espace à occuper, une grande opportunité à créer ce mouvement, et les évènements qui se produisent, me confortent, m’encouragent, pour l’instant, dans ma difficile entreprise." Gérard Gamond.