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Evènement culturel annoncé du côté du musée Georges de La Tour de Vic sur Seille et bonne nouvelle pour le Saulnois ! 

C'est notre confrère Juvelize.com qui relaie un entrefilet du RL où l'on annonce un partenariat entre le Centre Pompidou Metz et le musée Georges de La Tour ! 

Joints par téléphone cet après-midi, les responsables de la communication du centre culturel annoncent que dans le cadre de leur future exposition "Peindre la nuit" qui aura lieu du 13 octobre au 15 avril ils avaient eu l'idée d'associer le peintre vicois  Georges de La Tour, maître du clair obscur aux grands artistes contemporains qui ont représenté la nuit. 

Pour l'instant, la forme que prendra ce partenariat n'est pas arrêtée mais réjouissons-nous qu'un établissement national et de renommée mondiale braque ses projecteurs sur notre musée vicois. Une aubaine qui servira, on l'espère, de déclic à la direction des services culturels du Conseil Départemental qui prendra enfin conscience de l'importance de son site Moselle Passion du Saulnois. 

Cela permettra également, on ose y croire, de laisser ouvert le musée pendant la période hivernale, puisque l'exposition "Peindre la nuit" est organisée à ce moment-là.  

 

Peindre la nuit 

Du 13 octobre 2018 au 15 avril 2019
Galerie 2 , Galerie 3 et du Centre Pompidou Metz

Source d’inspiration majeure de l’histoire de l’art, la nuit continue de fasciner les artistes au XXe siècle, et aujourd’hui encore demeure un terrain d’expériences fécond. Si la proposition peut paraître d’emblée comme une contradiction, « peindre la nuit » se révèle au contraire riche de sens.

D’abord parce que la nuit n’a jamais été noire : « Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour » écrit Vincent Van Gogh en 1888, et l’est encore moins depuis les bouleversements apportés par l’éclairage public et l’électricité. Ensuite parce qu’elle permet, tant sur le plan physique que symbolique, ce « détachement du monde » si cher à la modernité. Le moment du crépuscule pourrait d’ailleurs être la parfaite métaphore de la volatile frontière entre figuration et abstraction.

À travers une approche essentiellement perceptuelle plutôt qu’iconographique, l’exposition se présente comme une expérience nocturne, une déambulation qui transforme le visiteur à son tour en noctambule.

Le titre contient volontairement une ambiguïté : soit peindre la nuit signifie représenter la nuit, soit peindre de nuit. Peindre l’obscurité ou peindre dans l’obscurité, c’est déjà faire un choix, celui d’affiner sa vision extérieure ou bien celui de l’abandonner.

Le parcours est constitué comme un cheminement qui suit l’évolution de nos sensations et de notre perception de la nuit : après le crépuscule indécis, une intensité impénétrable dans laquelle on se perd, puis avec l’accoutumance de l’oeil, les formes s’affinent et les couleurs apparaissent, des phénomènes surgissent, jusqu’à ouvrir de nouveaux mondes intérieurs. On avance ainsi dans l’exposition comme on avance dans la nuit : comment la peinture a développé des moyens propres pour témoigner d’une perception altérée du monde ? Comment capter et retranscrire la richesse et l’amplitude du sentiment nocturne ? Que dit-il de notre place dans l’univers et dans le temps présent ?

Fidèle à l’esprit des expositions du Centre Pompidou-Metz, l’exposition ne se limite pas exclusivement à la peinture, bien que centrale, mais offre des résonnances et parallèles avec la musique et la littérature notamment, ainsi qu’avec la vidéo et la photographie. Elle rassemblera des figures historiques (Winslow Homer, Francis Bacon, Anna-Eva Bergman, Louise Bourgeois, Brassaï, Helen Frankenthaler, Paul Klee, Lee Krasner, Henri Michaux, Joan Mitchell, Amédée Ozenfant…) mais aussi des artistes contemporains (Etel Adnan, Charbel-joseph H. Boutros, Peter Doig, Jennifer Douzenel, Rodney Graham, Martin Kippenberger, Paul Kneale, Olaf Nicolai, Gerhard Richter…) ainsi que de spectaculaires installations (Harold Ancart, Spencer Finch, Daisuke Yokota, Navid Nuur…).

 

Commentaires   

+3 #1 picasso 04-07-2018 07:51
contrairement à ce que nous raconte weiten la culture se déguste aussi l'hiver ! les gens vont voir des expos en novembre en décembre en janvier en février ! sacré Patoche !! le bougre qui croyait qu'il n'y avait que les marchés de noël à cette époque ! vive pompidou metz vive le musée georges de la tour !!!
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