Alors qu'au même moment, sur une chaine de télévision du service public une extrêmiste de droite, qui pourrait paraît-il, devenir présidente de notre République en mai prochain, distillait ses idées nauséabondes et venimeuses, on entendait à Marsal ce jeudi 9 février le récit du parcours sublime d'un des plus illustres hommes de notre pays : Henri Grégoire, curé de campagne dans le Saulnois, à Château-Salins et Marimont les Bénestroff, devenu acteur majeur de la Révolution française et dont le corps repose au Panthéon, à Paris. 

A l'opposé des thèses les plus abjectes qui n'étonnaient guère il y a trois siècles et qui retrouvent régulièrement dans notre histoire contemporaine une certaine vigueur,  l'Abbé Grégoire a toute sa vie lutté contre le racisme, l'antisémitisme, l'esclavage, la peine de mort, l'injustice. Farouche défenseur du droit des femmes, soutien aux agriculteurs, fondateur du Conservatoire des Arts et métiers et promoteur des sciences, Henri Grégoire est le plus bel exemple d'oecuménisme et d'humanité.

C'est ce que Michel Rémillon aura pendant plus d'une heure expliqué aux cinquante personnes qui avaient répondu à l'invitation des associations Chemins Faisant et des Amis du Musée du sel. 

Une conférence à retrouver dans son intégralité dans les trois vidéos ci-dessous :