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Après l'annonce dans la presse de la fermeture d'une classe à l'école Charpentier de Dieuze, le maire de la localité, Fernand Lormant, Vice-Président du Conseil Départemental et Président de la Fédération des Maires du Saulnois a réagi en écrivant au Directeur Académique de la Moselle, Antoine Chaleix.

"Monsieur le Directeur, 

Dans le cadre de la préparation de la prochaine rentrée scolaire 2017, vous me faites part, en raison de la baisse des effectifs prévisionnels connus à ce jour sur l'école Gustave Charpentier, d'un retrait d'emploi. 

Je ne peux pas tenir compte exclusivement de cette logique comptable car ce groupe scolaire élémentaire exerce un fonctionnement atypique depuis plus de dix années. En effet, l'équipe éducative en place répond au principe de l'école inclusive pour tous, principe d'accompagnement et de condition nécessaire à la réussite scolaire et personnelle pour tous.

Actuellement, les vingt enfants admis dans les deux classes ULIS et les neuf enfants de la classe externalisée de l'Institut Médico Educatif Emile Friant sont inclus dans les neuf classes ordinaires.

Je me permets également de vous rappeler que c'est aussi une vingtaine d'enfants de la Maison d'Enfance à Caractère Social Jean Martin Moye qui sont scolarisés dans cet établissement. 

D'autre part, les enfants en très grande difficulté domiciliés hors de Dieuze sont orientés sur cette même école en raison du réseau éducatif existant sur la commune de Dieuze. 

La perspective de la suppression du 9ème poste entraînerait un taux d'encadrement qui mettrait bien à mal la prise en charge spécifique de tous ces enfants en difficulté. 

Je tiens à assurer à tous les enseignants mon encouragement et mon soutien dans leurs missions éducatives devenues de plus en plus difficiles en raison du contexte social actuel. 

Les enseignants qui se sont engagés professionnellement dans cette mission d'accompagnement de réussite pour tous les élèves ne pourront plus poursuivre leurs objectifs avec une surcharge d'effectifs. 

Très attaché à l'égalité des droits et des chances pour tous les élèves, je vous demande de tenir compte de la situation particulière de l'école élémentaire de ma commune et donc de maintenir tous les postes actuellement fonctionnels sur l'école élémentaire Gustave Charpentier de Dieuze.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération distinguée. 

Fernand Lormant."

 

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Les commerçants dieuzois proposent à partir du mercredi 8 fevrier et jusqu'à la fin des vacances scolaires (26 février) de venir patiner au coeur de la cité du sel sur la place du Marché ! 

La patinoire sera ouverte chaque jour de 14h à 19h et chacun pourra chausser les patins en achetant un ticket vendu 2 €. 

Une quinzaine d'associations dieuzoises se relayeront chaque jour pour vous permettre de passer du bon temps en famille.

Attention, de nombreux tickets 1/2 tarif seront disponibles dans les magasins de l'ACAD (Association des commerçants et artisans de Dieuze).

Les écoliers de la région ne seront pas oubliés, ils devraient recevoir dans leurs écoles avant de partir en vacances un ticket pour la patinoire !  

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Il y a quelques jours, on annonçait les propositions de fermetures de classes prévues par l'Inspection Académique de la Moselle dans les écoles primaires du Saulnois. 

Après de multiples réunions entre les élus, les inspecteurs de l'Education Nationale, les parents d'élèves et les Syndicats d'Enseignants, l'administration a tranché hier à Metz en commission technique paritaire. 

Pour notre territoire, les maires du regroupement du Val de Videlange ont réussi à sauver la classe menacée et le projet de fermeture est abandonné.

Par contre, on fermera bien une classe à Vic sur Seille, à Dieuze, à Bassing et à Francaltroff. 

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La nouvelle est grande et belle et d'importance pour le Saulnois ! Le Musée Georges de la Tour à Vic sur Seille rouvre ses portes le samedi 11 février à 9h30.

Après quatre mois de fermeture cette info met un peu de baume au coeur à tous les amoureux de la culture dans le Saulnois.  

Malheureusement on n'en sait pas beaucoup plus. Au Département, c'est silence radio et au musée on n'a pas le droit de nous parler ! 

Pas d'info non plus concernant le Musée du sel ou le Domaine de Lindre, rien non plus pour les autres sites Moselle Passion. 

On essaye de se renseigner et on vous tient au courant. 

 

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En descendant vers le ruisseau de Saint-Jean, à quelques mètres du Centre d'Art Contemporain- la Synagogue, l'ancien cimetière juif de Delme s'offre aux regards des promeneurs.

Un lieu hors du temps aux tombes alignées parfois couchées par les années qui rappelle les deux siècles et demi d'histoire de la communauté juive du Saulnois. 

Tout juste tolérée au XVIIIème siècle jusqu'à l'émancipation des Juifs de France, en 1791, elle sera par la suite le centre d'une vie traditionnelle intense jusqu'à la deuxième guerre mondiale. 

Lourdement taxés, interdits par la loi de posséder des terres et d'exercer les métiers de l'artisanat, du commerce de détail, les Juifs dans la localité ont des activités liées le plus souvent au commerce des animaux : six marchands de bestiaux en 1830, deux marchands de che­vaux et deux bouchers. On trouve également un marchand de faïence, un marchand de chiffons et deux épiciers.DELME synagogue CP 02 01 ed Weber Metz

Il y avait deux cent vingt habitants de confession juive à Delme à la fin du XIXème siècle, cent cinquante-quatre à Dieuze, cent onze à Delme, soixante-sept à Château-Salins, cent cinq à Morhange, soixante-treize à Insming, etc.

La vie spirituelle des Juifs à la campagne a longtemps été caractérisée par son dynamisme et sa fer­veur. La religion était présente dans tous les actes de la vie quoti­dienne.

La synagogue constituait le centre de gravité de la vie communautaire et celle de Delme, au style oriental, à l'imitation de celle de Berlin, construite en 1880, attirait les croyants de tous les alentours.

cimetiere2Parmi les deux cents sépultures du vieux cimetière de la rue du ruisseau, on trouve enterrés là des Delmois bien sûr mais également des habitants des villages voisins comme cet habitant de Bacourt Samuel, fils d'Isaac dont on peut lire l'épitaphe grâce à la traduction proposée dans le remarquable document écrit par Jean Daltrof : << Ici repose Samuel fils d'Isaac, le Cohen. Il s'en fut avec un bon renom la veille du saint sabbat ; il fut enterré le 7Tichri 610 (1850). Que son âme soit réunie au faisceau des vivants »

Le vieux cimetière, créé vraisemblablement en 1800 et totalement rempli, sera remplacé par un nouveau, ouvert en 1861 à côté du cimetière catholique.

L'exode rural, la promotion socio-professionnelle provoqueront une lente érosion des effectifs de la communauté juive. Après la  Deuxième Guerre mondiale plusieurs familles revinrent à Delme, mais la communauté allait voir le nombre de ses membres diminuer (40 Juifs en 1966, 22 en 1974, 17 en 1978).

Le vieux cimetière, laissé à l'abandon, sera entretenu par des membres de la communauté juive puis réhabilité par le Conseil Général il y a une vingtaine d'années.