violencesfemmesEn 2019,146 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint en France. Parmi elles, 17 habitaient le Grand Est et 5 étaient mosellanes.

Face à ce fléau inacceptable et puni par la loi, qui touche toutes les couches de la population et toutes les zones géographiques, des associations viennent en aide aux victimes dans les situations de détresse. C'est le cas de l'AIEM (Association d'Information et d'Entraide mosellane) qui a mis en place récemment à Dieuze le dispositif Inform'elles.

Des intervenantes sociales assurent ainsi des permanences dans la cité des Académiciens, le 4ème jeudi du mois pour parler, être entendue, s'informer, être accompagnée, gratuitement et en toute confidentialité. Les violences conjugales peuvent être de différents ordres : violences physiques, violences verbales, violences psychologiques, violences sexuelles, violences économiques.

Le Saulnois est évidemment touché comme les autres territoires et le premier adjoint de la ville de Dieuze, Michel Hamant, à l'origine de cette permanence à Dieuze confie que quatre cas sérieux ont été recensés depuis son arrivée à la tête de la ville en mars 2020. informelles

Si des hommes subissaient également les coups d'une partenaire violente ils seraient également accueillis par Inform'elles.

Pour contacter le service, composez le 03 87 35 05 64 et dites : "permancence Dieuze". Des échanges par mail ou texto sont également envisageables.

En cas d'urgence

Au moment des violences

Appelez le :

    3919

    17 ou le 112 depuis un portable

    Le 18 (pompiers)

    Le 15 urgences médicales

    Le 115 pour un hébergement d’urgence

​Et après ​

​Contactez Inform'elles

    Signalez les faits à la police ou à la gendarmerie

    Demandez un certificat médical à votre médecin ou aux UMJ (unité médico judiciaire) pour attester des violences subies.

    Vous pouvez faire des photos de vos blessures

    Recueillez des témoignages. Les violences conjugales se déroulent très souvent dans le secret du privé, mais des parents, amis, voisins, collègues peuvent avoir été témoins d’épisodes violents ou avoir constaté les conséquences de violences. Ils peuvent alors témoigner de ce qu’ils ont vu, entendu ou constaté. (Les témoignages par écrit doivent être datés, signés et accompagnés d’une photocopie de la pièce d’identité du témoin).