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De notre envoyé spécial à...Valenciennes.

On imagine aisément qu'ils sont peu nombreux, les habitants du Saulnois, a avoir vu du pays  il y a deux siècles et demi, pourtant, il y en a deux notamment qui ont voyagé loin et même traversé un océan : François Husson et Jean Gillet.

François Husson naît à Marsal à la fin des années 1730. Il fait le voyage vers le Canada sans doute au début des années 1760, durant la Guerre de Sept Ans. On le retrouve en effet dans les registres de la paroisse de Contrecœur (le nom de la paroisse est hérité de celui d'un officier du régiment de Carignan-Salières, parti de Marsal en 1665). François se marie en effet en 1764 avec Catherine Saint-Romain, fille d'un colon né près de Cahors, et arrière-petite-fille de Jean Gerlaise dit Saint-Amand, un soldat belge du régiment de Carignan

On connaît au couple au moins une fille prénommée Marie Catherine, née à Contrecœur en décembre 1766, et décédée à l'âge d'un mois à Saint-Antoine-sur-Richelieu. On retrouve ensuite François Husson surnommé Lajeunesse, à Montréal où il occupe la fonction d'huissier de justice pendant les années 1770. François décédera dans la même ville en 1810, occupant la fonction de cantinier.gillet jean naissance

Un second ressortissant du Saulnois fait lui-aussi le même voyage, enrôlé durant la même guerre. Il s'agit de Jean Gillet, né en 1737 à Donnelay, où l'un de ses grands-pères était cabaretier (restaurateur), tandis que le second était vigneron à Hampont. On trouve une première mention de Jean Gillet/Juillet, avec le surnom de Laverdure (la pratique du surnom étant presque systématique dans l'armée à l'époque) à L'Assomption où il se marie en 1763 avec Thérèse Migneron qui décède sept ans plus tard après avoir donné naissance à quatre enfants dont seule Marie Charlotte atteindra l'âge adulte. C'est encore à l'Assomption que Jean se remarie en 1771 avec Marie Angélique Racette.

Dix enfants naîtront de cette seconde union, dont quatre atteindront l'âge adulte et laisseront une importante descendance.Le ménage quitte l'Assomption pour Saint Jacques De L'Achigan vers 1781 où on le retrouve pendant une dizaine d'années (la ville avait été fondée seulement neuf ans plus tôt par une trentaine de familles acadiennes), avant de s'installer à Saint-Roch-de-l'Achigan dans les années 1790, où Jean sera cultivateur. La famille est d'ailleurs mentionnée sur le monument aux fondateurs de Saint-Roch sous l'orthographe "Julet dit Laverdure". Jean Gillet y décèdera en 1810, quelques jours après son soixante-treizième anniversaire. Il fut inhumé dans le cimetière de la paroisse.

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On les avait vus, admirés, photographiés en hiver sur l'étang gelé des Essarts à Dieuze.

Glissant maladroitement sur l'étendue d'eau gelée, on tremblait de froid pour ce couple de cygnes blancs à ce moment-là.

Quelques mois plus tard, en plein coeur du printemps, les deux oiseaux nous montrent qu'ils ont bien traversé l'hiver et présentent leurs cinq cygnons aux promeneurs et joggeurs qui empruntent le sentier botanique. 

Les cinq petits qui sont gris pour quelques mois (rappelez-vous l'histoire du vilain petit canard), ne lâchent pas leurs parents d'une semelle et sont nourris par eux de végétaux trouvés autour de l'étang. Les cygnons deviendront blancs cet hiver.  

 

 

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Depuis des siècles les fidèles se pressent pour venir prier à la chappelle Notre Dame d'Arlange !  La première mention dans les textes date de 1081. On parle de la terre d’Arlange qui a été confiée par l’évêque de Metz à l’abbé de Vergaville. » Après être passée sous la protection des Ducs de Lorraine, la chapelle est rachetée et sert de relais de chasse. Une fête patronale se déroulait chaque 15 août. Les processions se sont transformées en pèlerinage. » Cette pratique est relancée au début du XIXe siècle par un évêque allemand, l’évêque Benzler.

Mais ce haut lieu du Saulnois cultuel, situé sur le ban communal de Wuisse, est méconnu. Ill se trouve en effet sur une propriété privée et il n'est ouvert au public qu'une journée par an : le lundi de pentecôte. arlange2

Ce matin donc, les propritaires des lieux avait ouvert les portes de leur chapelle pour accueillir cent cinquante pèlerins venus écouter le prêtre Jean-Paul Victorion célébrer la messe dédiée à Marie mère de l'Eglise. 

A l'issue de la célébration, qui s'est déroulée, en raison des conditions météorologiques favorables, sous un gigantesque marronnier bicentenaire devant l'édifice, les pèlerins ont pu entrer dans la chapelle pour apercevoir un impressionnant statuaire polychrome.

Certains auraient brûlé un cierge dans l'espoir, comme le dit la légende ici, d'avoir un enfant....

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Les Catholiques fervents vont se réjouir ! Une messe quotidienne est organisée dans le Saulnois dans un lieu mythique et propice à la méditation et à la prière, la chapelle Saint-Livier !!

En effet, depuis que le nouvel ermite, frère Marc, a pris possession des lieux, ses célébrations journalières sont ouvertes au public. Elles ont lieu chaque jour à 9h30. 

Par contre les marcheurs seront sans doute moins heureux d'apprendre que la chapelle restera fermée le reste du temps. L'ermite veut du silence et de la paix.  Impossible donc pour les randonneurs qui empruntent le sentier des Hauts de Saint-Jean de faire une halte dans la chapelle de ce site de légende et d'histoire comme c'était le cas depuis plusieurs années. 

On se rappelle qu'outre la légende qui vit le chevalier messin Livier décapité par les Huns (un tableau illustre ce moment de novembre 451), un soldat américain, Herbet Cane perdit la vie à cet endroit en novembre 1944 et qu'une plaque posée à l'intérieur de la chapelle fait le récit de la bataille de la côte Saint-Jean qui fit près de mille morts en trois jours. 

Autre déception, pour les amoureux de la nature, la destruction des arbres remarquables qui faisaient la beauté de ce site. L'Evêché, propriétaire des lieux a ordonné l'abattage   des grands arbres qui entourent la chapelle. La sécurité des bâtiments, l'humidité qui règne sur le site seraient les arguments avancés pour une telle entreprise. Le grand marronnier qui trône à l'entrée du petit édifice religieux disparaîtra également.  

 

 

 

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Le chef du parti politique Les Républicains était à Vic sur Seille cette semaine. Une visite dans le monde rural qui avait pour but de rencontrer quelques élus du Saulnois et du centre mosellan, découvrir l'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EPHAD) Sainte-Marie et l'IME de la Bonne Fontaine.

Le leader de la Droite a pu se rendre compte des difficultés que rencontrent les employés en trop petit nombre, manquant de moyen et ne permettant pas d'assurer le suivi des patients dans de bonnes conditions. 

 Laurent Wauquiez, qui était accompagné par le Député de la circonscription Fabien Di Filippo et son suppléant le maire de Vic sur Seille Jérôme End, a pu entendre le personnel mais également les patients se plaindre de leurs conditions de travail et de leurs conditions de vie.

Interviewé à l'issue de ces visites sur Mirabelle TV, Laurent Wauquiez  a fustigé le Gouvernement trop peu actif pour améliorer la situation dans les EPHAD.

Le reportage de Mirabelle TV en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

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